shelton a écrit:slide a écrit:Coup de gueule (comme chaque année) contre ces soi disant Victoires de la musique Frenchy :
"là on a touché le fond
pour commencer les revendications des intermitants ca va 5 mins apres ca devient lourd on a tous des soucis... et bien pires pour certains..
Victoires de la Belgique, égo froissé, déceptioninterminable, musée Grévin, consigne de votes, petite soirée entre "amis",
Qui se soucie encore de ce pathétique barnum ?
Suis-je le seul à trouver Stromaé insipide et sans talent?
Un banal effet de mode qui passera dès que les radios arrêteront de le diffuser en boucle.
les rappeurs a deux balles! christine and the queen!!! le top! et etienne daho?? on le ressort d ou celui la? depuis 25 ans il a fait quoi d ecoutable?julien doré?zaz?on a echappé au pire avec mahé! daft punk c est pas vraiment ma tasse de biere mais get lucky et bien ca le fait bien! en fait hier soir c etait carnaval... et ils ont surement peur de recompenser bertrand cantat?? "
Désastreux,il n'y a pas d'autre mot.Je n'ai pas regardé heureusement d'ailleurs.
Pour Stromaé,je suis du même avis,ce type surfe sur l'effet de mode du moment mais en fait c'est de la grosse daube.
La France a vraiment un réel problème musical,il y a que l'électro frenchy qui a du succès à l'international,pour le reste c'est à chier contre les murs.
Très bonne analyse sur ce lien :
http://www.bvoltaire.fr/nicolasgauthier/bienvenue-aux-29es-defaites-de-la-musique,50809
"Vendredi dernier, aux 29es Victoires de la musique, la chanson française était-elle véritablement à la fête ? Pas sûr. Surtout depuis que les quotas réservés à ces mêmes chansons françaises à la radio semblent destinés à prochaine remise en cause.
Ainsi, un minimum de 40 % est imposé aux radios nationales. Le problème, c’est que… 2 % des titres diffusés rassemblent à eux seuls 70 % de ce quota. C’est-à-dire que ce sont toujours les mêmes – des artistes depuis longtemps installés, le plus souvent – qui bénéficient de ce système. À la décharge des programmateurs, on notera que les artistes français les plus en vogue du moment – Daft Punk, Phoenix ou Air – chantent en… anglais et préfèrent s’exporter outre-Atlantique. Après, la majeure partie de nos rappeurs, eux, s’ils chantent en français, sont cantonnés – qui s’en étonnera ? – à des radios telles que Skyrock ou des chaînes façon MCM Top ; là, les auditeurs ne se bousculent guère, faut les comprendre, aussi…
D’ailleurs, les acheteurs ne se bousculent pas plus pour acheter des disques. Bref, la crise à tous les étages. La faute au public ? Et pourquoi donc, on vous prie ? Ne serait-elle pas plutôt la faute d’une industrie qui, après l’invention du CD, nous a obligés à racheter notre propre discothèque à prix d’or ? Pour, aujourd’hui, nous refourguer la même en vinyle, à celui du platine, soit dit en passant.
Une même industrie qui, régulièrement, nous vend à grand renfort de publicité le nouveau talent de l’année, avec tout juste une chanson écoutable sur un disque entier. Pis, depuis 2001, la plupart des révélations de l’année aux Victoires de la musique, que ce soit en chanson française, en rap ou en musique électronique, ont quasi presque tous disparu, depuis, des écrans radar. Bon, cette année le grand vainqueur est Stromae, chanteur belge et francophone, qu’on nous désigne comme le nouveau Jacques Brel. Sûr que son Papaoutai, c’est du calibre d’Amsterdam… Remarquez, dans le genre, on avait aussi voulu nous faire croire que le rappeur MC Solaar était le nouveau Georges Brassens.
Tout cela est finalement assez logique, sachant qu’artistes et musiciens ne représentent que 40 % du jury, les 60 % restant sont dévolus aux professionnels de la profession, soit ces gens vivant de la musique sans en faire. Pour les présentateurs de ces cérémonies d’autocélébration, priorité est évidemment donnée à ces musicologues réputés, ces oreilles affûtées que sont Michel Drucker, Allessandra Sublet ou Patrick Sabatier. Logique, disions-nous. Oui, logique que ces gens puissent être assez jobards pour confondre, le temps d’un disque, un Stromae et un Jacques Brel.
Et dire qu’entre-temps, un Bertrand Burgalat héroïque, à la tête du navire amiral Tricatel, son label indépendant, s’échine depuis bientôt deux décennies à façonner amoureusement des pépites ne s’écoulant que rarement à plus de dix mille exemplaires. Mais lui, au moins, est toujours là. Et sera probablement encore là demain. Tandis que Stromae, demain… Stroma qui, au fait ?"