par slide Mer 9 Sep - 20:01
alors le concert j'ai eu des échos:
GEANT!
700 personnes! c bien! il est arrivé: il a dit:"vous êtes en forme !? moi aussi, si vous voulez je vous fait 3h de suite sans arrêtér! Yeah!" et ça a duré 3h !
ça a commencé Country-old time à sa façon pendant un bonne dizaine de chansons puis ça a continué hyper punk et métal: il avait bonne mine, pas "overddosé; très très bon"
voir artcle du Monde:
"Plus qu'à son père, Hank Williams Jr, figure d'un country-rock grassouillet, Hank Williams III ressemble à son grand-père, Hank Williams senior. Mêmes profil en lame de couteau, silhouette efflanquée, voix légèrement nasillarde. Il ne l'a pas connu, mais le petit-fils d'un des pères fondateurs de la country, auteur de quelques-uns des classiques de la musique populaire américaine, se déchaîne en héritier persuadé des liens entre l'art de son aïeul et l'extrémisme rock.
Sur la scène de la Maroquinerie, dimanche 6 septembre, pour son premier concert parisien, dans le cadre du festival Eldorado Music Club, Hank III (37 ans) le démontre en trois temps. En chapeau de cow-boy, d'abord, survoltant le honky tonk traditionnel, tendance la plus soiffarde de la country. Puis en casquette de camionneur, plongeant dans la noirceur électrique de ce qu'il appelle "hellbilly", ses hymnes à la défonce. Avant de tomber le couvre-chef pour mitrailler un death metal blasphématoire sous le nom d'Assjack, comme si du banjo de Délivrance, on passait aux rugissements de Massacre à la tronçonneuse.
Papy Williams, mort à 29 ans, en 1953, alcoolique et morphinomane, aurait en effet pu revendiquer, en pionnier des rockers maudits, cette amplification festive du désespoir, lui dont le tube posthume (repris par son petit-fils) s'intitulait I'll Never Get Out of This World Alive, "Je ne sortirai jamais de ce monde vivant".